lundi 28 juillet 2008

"Et maintenant la quatrième partie de la trilogie commence"



- 458 avant JC : Le rite de L’Orestie est représenté pour la seule et unique fois
dans le théâtre de Dionysos à Athènes.

2007-2008 après JC : Plus d’une douzaine de mises en scène de l’Orestie dans les théâtres d’Europe.

Dans ces temps de confusions où les piliers de la démocratie vacillent qu’avons nous besoin d’interroger à travers cette œuvre fondatrice du poète Eschyle ?


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"Tous les personnages de l’Orestie (les dieux comme les humains) sont des personnages symboliques qui obligent les metteurs en scène à exprimer une idéologie. Qu’ils le veulent ou non, ceux qui s’emparent de cette œuvre se positionnent sur une réalité politique présente. Interroger l’Orestie, en 2008, c’était, peut-être, avoir la capacité d'observer la réalité présente. C’était, peut-être, savoir lire d’autres signes que ceux que nous imposent les médias. C’était, peut-être, de Syracuse à Leipzig en passant par Paris, prendre conscience de la nécessité d’une radicale transformation. C’était, peut-être, un geste d’urgence manifeste…
Et comme Cassandre, figure symbolique de la poétesse, qui dit fortissimo, avant qu’elles ne surgissent, et avec l’énergie des danses convulsives, une part des tragédies du monde de terreur qu’elle parcourt, interroger l’Orestie dans l’Europe du XXIème siècle, c’était, peut-être, symboliquement, pousser un cri d’alarme..." Extrait de la Voix témoin du film




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